En 2004, un premier article sur le confort et la qualité des logements était diffusé dans les chroniques « Vivre au Luxembourg ». Cet article, fondé sur les données de l’enquête EU-SILC 2003, dressait deux constats majeurs. Si l’on adopte une perspective minimaliste du confort, en tenant compte uniquement de l’existence dans le logement d’une salle de bains, d’au moins un WC intérieur, de l’eau chaude courante et du chauffage, 97% des ménages disposaient d’un niveau de confort satisfaisant, voire très satisfaisant. En revanche, si l’on adopte une perspective plus large du confort, en incluant notamment des éléments liés à la qualité et à l’environnement du logement, seuls 33% des ménages déclaraient n’avoir aucun problème de logement. Les ménages les moins satisfaits étaient majoritairement des locataires d’appartements. Etre propriétaire d’une maison semblait être le gage d’un meilleur confort, selon les déclarations des ménages.
Entre 2003 et 2008, le parc de logements a évolué. Des bâtiments ont été détruits, des résidences ont été réhabilitées et, surtout, près de 11 600 logements ont été construits, dont une majorité d’appartements (65%). L’évolution du parc de logements a-t-elle eu des répercussions sur le niveau de confort ? Si oui, lesquelles et pour qui ? A partir de l’analyse de l’indicateur de confort élargi et de ses différentes composantes, nous allons tout d’abord analyser si le confort s’est amélioré entre 2003 et 2008 ; ensuite, nous déclinerons les évolutions du confort en fonction du statut d’occupation des logements.
Home sweet home: Le confort des logements s’est amélioré, mais pas pour tous les ménages
Suggested Citation
De Lanchy, G. (2010). Home sweet home: Le confort des logements s’est amélioré, mais pas pour tous les ménages (Vivre au Luxembourg. Chroniques de l’enquête PSELL-3/2008 Nr. 70). Differdange. Centre d’études de populations, de pauvreté et de politiques socio-économiques (CEPS/INSTEAD).